STRATEGIE COLONIALE ET ORGANISATION DE LA JUSTICE SOUS LA IIIeme REPUBLIQUE

 
LES ACTEURS  DE LA STRATEGIE COLONIALE EN MATIERE D'ORGANISATION JUDICIAIRE
Les histogrammes suivants illustrent ces constatations :
Nombre de textes revenant à chaque institution de 1897 à 1913
A huit décisions près, respectivement 200 et 208 textes, le Président de la République et les gouverneurs généraux, de 1897à 1913, jouent un rôle à peu près équivalent en matière d’organisation de la justice coloniale.Ils sont les initiateurs essentiels de la politique en matière judiciaire avec 42 et 44 pour-cent des textes en la matière. Le pouvoir, dans ce domaine est donc, pour cette période, partagé car les autres instutions ne jouent qu'un rôle minime. Il est à noter toutefois, que l'assemblée, avec 14 lois occupe une place qu'elle va perdre par la suite

 
 
Nombre de textes revenant à chaque institution de 1914 à 1927
Si le Président reste encore un acteur essentiel de la stratégie coloniale en matière de justice (158 textes, soit 43,2%), les gouverneurs généraux affirment leur position de principaux créateurs de normes dans ce domaine sur la période allant de 1914 à 1926 (171 textes soit 46,7%). L'Assemblée n'a voté aucune loi sur cette période. Les autres institutions ne sont que très peu intervenu.

 
 
Nombre de textes revenant à chaque institution de 1927 à 1939
Cette période marque un affaiblissement spectaculaire du pouvoir des gouverneurs généraux au profit du Président de la république. En effet, le Président est à l’origine de plus du double de normes que les gouverneurs généraux (246 contre 109, 59,1% contre 26,2%).L'assemblée vote 5 lois sur cette période, les gouverneurs restent actifs avec 48 textes soit 11,5% du corpus

Revenir à l'accueil
 

Aller étudier l'origine de la norme suivant les domaines