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Mercredi 4 décembre 2019
Cet essai est le fruit de réflexions collectives réunies à l’occasion d’un colloque organisé par l’Académie des sciences d’outre-mer le 18 novembre 2016.
Il définit ce que deviennent les communs aujourd’hui. Il rassemble les travaux de membres de l’Académie et d’universitaires qu’intéressent la question des communs aujourd’hui, proposant des pistes de réflexions et analyses sur le sujet, dans le contexte de la mondialisation, des nationalismes émergents et de la nécessaire mutation des modalités de partage des ressources mondiales.
Dans cet ouvrage sont ainsi posés les obstacles d’adaptation existants et esquissées des pistes dont il est crucial que les États et les citoyens se saisissent pour faire face aux besoins croissants de partage et de création de ressources. Les communs désignent des modes de gestion de ressources matérielles ou immatérielles, spécialement foncières. Ils sont fondés sur le partage des potentialités de ces ressources ou de leurs bénéfices, et ne relèvent ni de la propriété privée ni du domaine public d’un État. Ils mobilisent des collectifs, dits communautés, peu ou pas institutionnalisés et des règles qui peuvent être implicites et « inférentielles ». À l’origine fonciers, ils se sont adaptés pour répondre à de nouveaux besoins de ressources. Leurs formes se sont diversifiées et connaissent aujourd’hui une nouvelle mutation, dans le contexte de la « révolution numérique » et des initiatives des pays du Sud, en réponse aux dérèglements climatiques et aux transformations des sociétés humaines et de l’économie mondiale. Comprendre les communs, leur reconnaître une place dans le droit national et international sont des enjeux politiques, économiques et écologiques indispensables à une « mondialité » maîtrisée, à une biodiversité protégée et à une prospérité assurée pour demain.
Les codirecteurs de cet ouvrage sont tous deux membres de l’ASOM :
– Bruno Delmas, professeur émérite à l’École nationale des chartes, a consacré une part importante de ses travaux à l’histoire de la sociabilité savante et de la science collaborative
– Étienne Le Roy, professeur émérite d’anthropologie du droit à l’université Panthéon-Sorbonne, a consacré une part importante de ses recherches aux politiques foncières en Afrique et à l’échelle mondiale.
Y ont contribué : Sigrid Aubert, Tamatoa Bambridge, Christophe Baticle, Philippe Bonnichon, Laurence Boutinot, Guy-Patrick Dkamela, Bruno Delmas, Emmanuel Desclèves, Gaël Giraud, Philippe Hugon (†), Philippe Karpe, Alain Karsenty, Étienne Le Roy, André Marty, Roland Pourtier, Mahamoudou Saïd.
Page créée le mercredi 4 décembre 2019, par Dominique Taurisson-Mouret.