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Séances de séminaires terminées
Jeudi 25 novembre 2021, 17 h-19 h : « Une anthropologie de la séduction »
Ismaël Moya (LESC, CNRS) « Provoquer le combat. Séduction féminine, objets et sexualité dans les couples mariés à Dakar (Sénégal) »
Altaïr Despres (IMAF, CNRS-Université de Chicago) « Capter l’intimité. Stratégies de séduction et mobilité sociale des beach boys à Zanzibar »
Jeudi 6 janvier 2022, 17 h-19 h : « Une histoire de la folie »
Romain Tiquet (IMAF, CNRS), « Les limites de la prise en charge familiale ? Demandes écrites d’internement psychiatrique d’individus dangereux à Dakar, Sénégal (années 1960) »
Cette présentation se base sur un ensemble de lettres écrites dans les années 1960 demandant l’internement d’un proche à la clinique psychiatrique de Fann à Dakar (Sénégal). Cette communication vise à étudier ce qui s’est passé avant "l’entrée en psychiatrie" et à dépasser le seul cadre du service psychiatrique colonial. Par ailleurs, il est question d’ajouter une dimension historique à la littérature sur la relation entre soins familiaux et maladie mentale en Afrique. Les formes de prise en charge dépendent de multiples facteurs qu’il convient de prendre en compte afin d’analyser comment l’idéal moral mais aussi social et économique de la prise en charge familiale est remis en cause au quotidien.
Raphaël Gallien (CESSMA, Université de Paris), « Monde(s) vécu(s). Corps vécu(s). La folie colonisée (Madagascar, 1912-1945) »
Après une brève présentation de la situation malgache du point de vue psychiatrique, j’interrogerai ce que peut nous dire le fou de la situation coloniale. Pour ce faire, je m’appuierai sur l’itinéraire de quatre internés durant les années 1920. Loin d’être pensé comme une simple succession de cas, l’objet de ma démonstration est de dégager le fil conducteur qui traverse ces trajectoires. La folie apparaît alors comme l’expression d’un désir d’appartenance déchu et révèle sous un angle inédit frontières et espérances du quotidien en situation coloniale. Progressivement, c’est tout une subjectivité indigène qui se dessine.
Jeudi 10 février 2022, 17 h-19 h : « Une anthropologie de l’amour »
Corinne Fortier (LAS, CNRS) « Amour passion, séduction et poésie dans la société maure de Mauritanie »
Nicolas Faynot (LADEC, Université Lumière Lyon II) « L’usage des mots d’amour par les hommes dakarois. Entre-soi masculin et tensions prémaritales »
Jeudi 24 mars 2022, 17 h-19 h : « L’esclavage domestique : une comparaison entre l’Afrique et l’Amazonie bolivienne »
David Jabin (LESC, Université Paris-Nanterre) « Parler d’esclavage chez les Amérindiens : le cas des Yuqui d’Amazonie bolivienne »
Samuel Lempereur (LAMC, Université Libre de Bruxelles) « L’esclavage au Dahomey et ses conséquences contemporaines »
Jeudi 7 avril 2022, 17 h-19 h : « Les échelles de la mobilité en Afrique : de la migration aux micro-mobilités »
Pietro Fornasetti (IMAF, EHESS) « La case de la mère. Migrations transnationales et segmentarité chez les Bisa du Burkina Faso »
Carla Bertin (IMAF, EHESS) « Le droit chemin. Fabrications pentecôtistes de la bonne mobilité au village »
Jeudi 12 mai 2022, 17 h-19 h : « Danse, rituel et sorcellerie au Togo »
Roxane Favier de Coulomb (CANTHEL, Université de Paris) « Ritualisations de la danse dans le spectacle de rue et les performances religieuses à Lomé »
Coline Desq (LISST, Université de Toulouse Jean Jaurès) « Discours sorcellaires et distinctions de genre chez les Éwé
du sud-ouest du Togo »
Jeudi 2 juin 2022, 17 h-19 h : « Anthropologie du rire et de l’humour »
Inès Pasqueron de Fommervault (IMAF, Université Aix- Marseille) sur la Tanzanie (titre à venir)
Séminaire mensuel de recherches de La Société des Africanistes
PS : Pour rappel, l’accès aux espaces du Musée du quai Branly-Jacques Chirac est soumis à la présentation d’un pass sanitaire.
Page créée le mercredi 23 mars 2022, par Webmestre.