LA JUSTICE ET LE DROIT : 

INSTRUMENTS D'UNE STRATEGIE COLONIALE

 

 
"Dominés par l'esprit du droit romain qui imprégnait toutes les institutions et par la tradition de l'unité chère à l'esprit français, les hommes d'Etat républicains n'avaient pas de souci plus grand que de transporter aux colonies tout l'appareil administratif et judiciaire de la métropole" (Ageron Charles-Robert, in " France coloniale ou parti colonial", p. 195)
 
Aux notables vietnamiens réunis à la Pagode de Confucius en 1919, le gouverneur Sarraut faisant ses adieux déclarait : 
" Vous avez vu mon effort se porter constamment sur ces deux questions : la justice et l'instruction. Ces deux idées sont comme les piliers de ma politique indigène.... J'ai voulu arracher l'homme à l'arbitraire et le placer sous l'égide de la loi souveraine, supérieure à tous, à moi tout le premier"
    Ces deux citations démontrent l'importance accordée à la justice, à son organisation, tant par les hommes d'Etat de la métropole que par les hommes de terrain qu'ont été les gouverneurs.

Les développements proposés tendent à donner une image originale de cette justice coloniale. La présentation informatique qui implique une systématisation permet une approche simplifiée de domaines aussi complexes que l'implantation géographique des juridictions, la compétence matérielle au fil des réformes, l'étude statistique de tous les textes relatifs à cette question sous la troisième République, la présentation des budgets relatifs à la justice ou encore une série d'échantillons retraçant la carrière de ces magistrats atypiques.


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